- endolori
-
endolori, ie [ ɑ̃dɔlɔri ] adj. ♦ Qui souffre, éprouve une douleur (le plus souvent diffuse). Être, se sentir tout endolori. Avoir la tête endolorie. ⇒ douloureux. « ses jambes, toujours endolories par la galopade forcenée de la veille » (Montherlant).♢ Fig. Qui éprouve une douleur morale. ⇒ souffrant. Les âmes endolories.⇒ENDOLORI, IE, part. passé et adj.I.— Part. passé de endolorir.II.— Emploi adj. Qui est endolori, qui souffre. Jambe, tête endolorie. Avec mon corps souffreteux et endolori (SAND, Hist. vie, t. 3, 1855, p. 116).— Au fig. Jacques cessa d'écouter; il se sentait endolori, triste (MARTIN DU G., Thib., Belle sais., 1923, p. 833).♦ Emploi subst. ... qu'il s'agît de me ramener parmi les endoloris et les tourmentés (AMIEL, Journal, 1866, p. 63).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1835 et 1878. Fréq. abs. littér. :189.endolori, ie [ɑ̃dɔlɔʀi] adj.ÉTYM. 1762; p. p. de endolorir.❖♦ Qui souffre, éprouve une douleur (en général, une douleur répandue mal délimitée). ⇒ Douloureux. || Être tout endolori, endolori dans tous ses membres, des pieds à la tête. ⇒ Perclus. || Tête endolorie.1 Elle éprouvait le besoin de changer de place ses jambes, toujours endolories par la galopade forcenée de la veille.Montherlant, les Jeunes Filles, p. 122.♦ (1862). Par métaphore ou fig. Qui éprouve une douleur morale. || Les âmes endolories.2 Je n'étais plus un adolescent que le moindre chagrin cloue tout endolori sur les pentes molles de la jeunesse.E. Fromentin, Dominique, p. 247.3 Jacques cessa d'écouter; il se sentait endolori, triste.Martin du Gard, les Thibault, Pl., p. 833.
Encyclopédie Universelle. 2012.
